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octubrePourquoi ignorer la Truffe Noire Le temps, c'est de l'argent
Lorsque les truffes sont venues à ce point de maturité, elles ont une très-bonne odeur & un très-bon goût. Parmi les centaines d'espèces de truffes qui existent, il y en a deux qui sont de loin les plus appréciées au niveau culinaire : la truffe noire et la truffe blanche. Poser une lame de truffe sur les filets saucés à blanc, et deux feuilles d’estragon blanchies, posées en croix, sur ceux saucés à brun. Vous pourrez retrouver dans nos boutique en ligne les chips et gressins à la truffe, les pâtes à la truffe, des rillettes à la truffe, des foies gras truffés, sel et huile aromatisés à la truffe, des plats à base de truffes, des coffrets à la truffe et de nombreux autres délices gastronomiques à base de truffe noire. Nos jardiniers ne les vendent-ils pas sur le pié de nouvelles especes, & les herboristes ne les mettent-ils pas dans le même rang ? Le bois des arbres qui ont été souvent taillés, est revêche, comme disent les ouvriers, parce qu’il est tout traversé de gros chicots endurcis, dont les fibres n’ont pas la même direction que celles du reste du corps ligneux.
En 1738 M. Shaw, dans la relation de ses voyages en Afrique, mit en avant un autre systéme sur la végétation du corail ; il prétendoit que ces corps apparens sur toute l’écorce du corail & des autres lithophytons, étoient leurs racines qui disparoissoient lorsque ces plantes se trouvoient hors de la mer. En 1706, M. le comte de Marsigli sembla en donner des preuves convaincantes, lorsqu’il découvrit sur le corail de petits corps organisés & découpés en plusieurs parties, dans lesquels il cru trouver tous les caracteres des fleurs : ces prétendues fleurs avoient environ une ligne & demie de longueur, & étoient soutenues par un calice blanc, duquel partoient huit rayons de la même couleur ; ces rayons étoient de la même longueur & à la même distance l’un de l’autre, formant une espece d’étoile. On en voit souvent dans les planches de sapin qui s’en détachent comme une cheville que l’on chasse de son trou. Les levres de l’écorce des arbres que l’on taille pour enter, ou pour émonder, se tuméfient d’abord par le suc nourricier qui ne sauroit passer outre, à cause que l’extrémité des vaisseaux coupés, est pincée, & comme cautérisée par le ressort de l’air ; il s’y fait donc comme une espece de bourrelet qui s’étend insensiblement de la circonférence vers le centre, par l’alongement des fibres, & la blessure se couvre par une espece de calotte qui enveloppe le bois coupé.
La meilleure manière de le traiter, lorsqu’il doit être servi entier et chaud, c’est de le cuire dans une pâte qui absorbe la graisse en excès, au fur et à mesure qu’elle fond. Dans les Planches d’Histoire naturelle, on voit la fleur mâle de la courge dont les feuilles sont ôtées du cercle FF ; ABE représente la tête placée au centre de la fleur, formée de la circonvolution des sommets B, & soutenue par quatre colonnes GGGG. Voyez Racine, Tronc, Support, Feuille, Fleur, Fruit. Le fruit est ordinairement à la base du pistil, de sorte que quand le pistil tombe avec le reste de la fleur, le fruit paroît à sa place. Aussi M. Geoffroy est persuadé que le palmier femelle ne commença à porter du fruit que quand il fut assez élevé pour que la poussiere du mâle lui fût apportée par le vent. M. Geoffroy croit que la propre & véritable semence est plutôt dans la poussiere des étamines, parce qu’avec les meilleurs microscopes on ne peut découvrir la moindre apparence d’aucun bourgeon dans les petits embryons des graines, lorsqu’on les examine avant que la poussiere des étamines se soit répandue.
Ainsi l’étamine est dans leur système la partie mâle de la plante, le pistil en est la partie femelle, la poussiere en est le sperme, & l’on peut regarder la corolle comme le lit nuptial. Pour ce qui est des maladies causées par les accidens extérieurs, elles surviennent ordinairement par la grêle, par la gelée, par la brouiture, par la moisissure, par les plantes qui naissent sur d’autres plantes, par la piquure des insectes, par différentes tailles & incisions que l’on fait aux plantes. Quant au limon qui fait le relâchement des fibres, & ensuite des obstructions, le terreau & la fiente de pigeon y remédient. Il n’y avoit alors qu’un petit nombre de plantes connues ; Théophraste qui suivit de près Aristote, n’en connoissoit qu’environ cinq cens ; Dioscoride n’a fait mention que de six cens. Il paraît, en effet, qu’aux premiers temps de son mariage, alors qu’il était dans les grandes affaires et qu’il avait à lui un cheval et un tilbury pour les courses de la maison, le petit homme avait fait un jour une chute de voiture considérable.
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